Bien que l’Histoire des États-Unis ne peut tenir la comparaison avec celle du Vieux Continent, ne serait-ce que sur la durée, le pays de la bannière étoilée compense autrement, avec un territoire immense et varié au cœur de l’identité de ses habitants. Si les Américains sont attachés à leur pays, les multiples parcs nationaux mis en place depuis plus d’un siècle n’y sont pas étrangers. Pour comprendre les États-Unis, rien de tel qu’une exploration de ces lieux où la Nature y a encore tous ses droits.
La préparation du voyage
Certaines destinations se prêtent à l’improvisation, d’autres moins. Si vous souhaitez explorer les parcs nationaux américains, on ne saurez trop vous conseillez quelques préparatifs et planifications. Surtout si votre budget n’est pas illimité. Déjà, parce que les parcs nationaux sont, pour les plus connus, des sites très fréquentés, autant par les étrangers comme nous que par les Américains. L’offre en hébergements sur place est assez limitée contraignant le plus souvent à réserver des mois à l’avance.
Aussi, un trajet vers les États-Unis depuis la France n’est pas donné, loin de là. En faisant vos recherches au plus tôt, vous aurez plus de chance de dénicher les bons plans et les promotions, même s’il faut toujours rester vigilant et lire dans le détail les éventuels frais annexes. Certaines offres pouvant être fallacieuses. Sans oublier qu’une fois sur le sol américain, pour vous déplacer, vous aurez du mal à vous passer d’une voiture. Il peut être utile de vous renseigner sur la location du véhicule en amont, afin d’éviter toute mauvaise surprise, avoir le maximum de choix et ne pas être pris au dépourvu. Car ce sont plusieurs centaines voire milliers de kilomètres qui vous attendent d’un site à un autre. La voiture est donc un aspect essentiel d’un voyage réussi.
De plus, avant de partir, il vous faudra penser aux formalités administratives. Heureusement, en tant que Français, nous bénéficions de démarches légèrement simplifiées par rapport à d’autres nationalités. Par exemple, pas besoin de visa, parfois long et onéreux, même si il vous sera demandé d’obtenir un autre document, l’ESTA pour Electronic System for Travel Authorization. Il s’agit d’une autorisation de voyage pour se rendre aux États-Unis. Ce document peut être obtenu via le site officiel du gouvernement américain ou des sites professionnels agréés comme Electronic Esta. L’ESTA est obligatoire pour pouvoir voyager aux USA ou même en transit sur le sol américain.
Enfin, prévoyez suffisamment de congés pour un tel séjour. Si vous n’avez qu’une semaine, oubliez tout de suite. C’est à peine le temps d’atterrir et de repartir. Comptez au moins deux semaines pour un peu profiter de quelques parcs nationaux. Mais pour commencer à admirer pleinement les lieux, vous détendre, sans être poussé sans arrêt par un planning trop serré, préférez un séjour d’un mois voire davantage, si vous le pouvez bien sûr.
Les sites à ne pas louper
Pour vivre l’expérience la plus authentique, au plus près de la nature, il est souvent recommandé de camper sur place. Vous allierez ainsi d’une part les avantages économiques indéniables, bien moins ruineux que des nuits dans un hôtel parfois loin de l’enceinte du parc, et d’autre part le côté immersif dans un environnement sauvage, loin des villes, comme du temps des pionniers de la conquête de l’Ouest.
Au niveau des parcs à visiter, ce n’est pas ce qu’il manque. Il faut cependant noter que sur les 59 parcs nationaux que comptent les États-Unis, la majorité est située dans le Grand Ouest. Pour le côté pratique, il existe un pass nommé America the beautiful au prix de 80 $, et qui, une fois acheté, vous donnera droit à l’ensemble des parcs nationaux en accès libre. Cela peut être une bonne affaire si jamais vous pensez en visiter au moins quatre. Étant valable un an, vous pouvez même le donner à un de vos proches qui pourra lui aussi bénéficier des avantages du pass.
Dans la liste des incontournables, on pourrait citer, Yellowstone et ses incroyables geysers. Pour l’anecdote, ce fut le tout premier parc national des États-Unis. Il y a aussi le parc Yosemite, avec ses immenses chutes d’eau et ses dômes de granit très prisés des grimpeurs qui viennent des quatre coins du globe. Sans oublier le célèbre Grand Canyon, dont les roches rouges, presque martiennes, ont été creusées par le puissant fleuve Colorado et en a fait le canyon le plus profond de la planète.
L’Utah, un concentré de nature
D’autres parcs pas forcément aussi connus valent aussi le détour. On peut les trouver par exemple dans l’état de l’Utah qui bénéficie d’une petite concentration de ces sites protégés, ce qui peut vous amener à découvrir en assez peu de temps et de kilomètres, tout est relatif, Zion et ses plateaux de grès et ses vallées, Bryce Canyon et son amphithéâtre géologique, Canyonlands et ses dédales naturels, ou encore Arches et ses formations rocheuses déconcertantes en forme d’arches, d’où son nom.
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